28 févr. 2008

Une nuit


Il était 4 heure du matin quand j'ai reposé ce bouquin à la couverture jaune. L'aide à domicile, il trainait plus de 4 ans dans ma bibliothèque mais il était dure pour moi de l'ouvrir: mon père en est l'auteur et de surcroit c'est biographique, 2 ans de notre vie retracée en plus de 200 pages.
J'avais entamé ça un soir il y a quelques jours les 50 premières pages, elles ne font pas peur on se rassure sur le fait que jusque là on arrive à tenir.
Mais hier j'ai avaler les 150 dernières! d'une seule traite! mon père, l'auteur me dirait que comme le bon vin il faut le déguster, mais je lui signalerai que je fini un bon chocolat en une journée!
J'ai été surprise. Je peux pas dire si il est bon ou pas, mon jugement n'est pas objectif, mais j'ai compris des choses sur cette période, sur mon père, sur son ancien travail, sur les relations au bureau. Et puis j'ai découvert des choses comme ce test qu'il a fait en troisième: il aurait pu faire les beaux arts, mais étant daltonien il ne serait que second et dans l'art il vaut mieux être premier (c'est de lui) et puis ce test de compétences "bon sang mais il y a des trucs qui me ressemble!" la ressemblance étonne toujours. Et puis son parcours, "c'est normal que parfois je comprends pas ce que tu veux dire là!" okay ça parle d'éco et j'y connais pas un traite mots! Et puis il y a une passion que je me doutais, on est pas prof pour rien! mais que je ne pensais pas si forte! Il donnait tout pour eux, il voulait qu'ils réussissent, qu'ils réalisent leur rêves, il a même fait changer l'orientation une fille parce que c'était lui qui donnait les cours.
Et puis il y a Emilie, moi. Il me connait bien, même plus que je ne le pensais.
Et puis étant donné que son livre se finit dans l'avenir, il propose des hypothèses, dont la première qui m'a fait éclater en sanglots: une règle de l'imagination: on imagine ce qui se passeraient si l'on mourait ? Mais papa on ne l'écrit pas!! Mais il l'a fait on lui en veut ou pas on sait juste qu'il était en dépression et que des petites phrases simples peuvent nous faire penser à la mort c'est simple , elle est à porté de main on peut en faire ce que l'on veut.
Non il ne se donnera pas la mort, sa faiblesse au cœur était pas mal trouvée. Et là je me suis prit une claque : son faux enterrement, la pressence de Sylvie, entent que lectrice tu demandes, tu espères que quelqu'un la foutra dehors, ta colère monte face au papier, mais ton Zorro arrive pour la calmer: c'est toi, ou devrais-je dire Emilie qui la vire de l'église! Il me connait c'est à faire peur.

Je sais pas mais tout ça change mon regard, je crois qu'il a la chance d'avoir une fille fière de lui! je pensais jamais le dire mais ce livre m'a fait oublier ces défauts et le connaitre. J'aimerai qu'il continu que d'autre romans viennent gonfler ma bibliothèque.

Je ne veux pas lui dire que je l'ai fait, que je l'ai lu, mais il s'en doutera surment quand je laisserai trainer mes cours de philo ceux qui lui on manquait et que je proposerai à ma mère un variante de sa recette préférée qu'il m'a soufflé cette nuit.

1 commentaire:

Y. a dit…

J'aime beaucoup ta façon d'écrire.